Les assises de l’école maternelle accueillent 400 participants les 27 à 28 mars à Paris, le tout orchestré par le neuro-psychiatre Boris Cyrulnik. Le président de la République, Emmanuel Macron et le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer entend faire de l’école maternelle, « une école du langage et de l’épanouissement de l’enfant ». Cela demandera sans doute une formation plus spécifique des professionnels de la petite enfance, professeurs des écoles et une redéfinition du rôle des Atsem.
Des études scientifiques démontrent que la stimulation cognitive précoce entre 0 et 5 ans favorise la réussite scolaire, le niveau d’études et l’insertion professionnelle. Notre ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer accorde beaucoup d’importance aux neurosciences. Il s’appuie notamment sur ces études pour guider son action notamment avec la mesure la plus récente qui consiste à abaisser l’âge de l’instruction obligatoire de six à trois ans en 2019.
Le spécialiste de la petite enfance, Boris Cyrulnik insiste sur la sécurité affective, « c’est celle-ci qui permet aux enfants d’accéder à la parole ». Cette stratégie affective a porté ces fruits dans les pays d’Europe du Nord qui affichent de meilleurs résultats aux études Pisa que la France. Cette « nouvelle » école maternelle va entraîner « une spécialisation renforcée des acteurs avec la création d’une qualification école maternelle pour les professeurs des écoles et une meilleure reconnaissance du rôle pédagogique des Atsem.
Voilà de quoi faire réfléchir les acteurs de la petite enfance qui assistent et ont assisté durant ces deux jours à des tables rondes et conférences où seront abordés :