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Comment gérer les cauchemars de bébé ?

juin 08, 2021

Fantômes derrière la porte, monstres sous le lit, grincements et bruits terrifiants, les enfants se réveillent souvent la nuit à cause de cauchemars. Lorsqu’ils sont récurrents, ces mauvais rêves peuvent devenir une vraie source d’angoisse pour l’enfant. Comment l’aider à dépasser ses craintes et à retrouver un sommeil apaisé ? Parents ou professionnel(le) de la Petite Enfance voici nos conseils pour réagir face à un cauchemar ou une terreur nocturne.

  • Pourquoi les enfants sont-ils sujets aux cauchemars ? 
  • Cauchemar et terreur nocturne : quelles différences ?
  • Comment réagir face aux cauchemars de bébé ?



Pourquoi les enfants sont-ils sujets aux cauchemars ?


Les bébés font souvent des cauchemars la nuit. Un cauchemar correspond à un mauvais rêve, c’est-à-dire un rêve pénible avec une sensation d'oppression ou d'angoisse, qui cause du tourment. Les cauchemars, tout comme les rêves, se déclenchent pendant une durée spécifique du cycle de sommeil d’un individu : le sommeil paradoxal (aussi appelé le sommeil agité). Cette dernière phase du cycle du sommeil correspond à une période durant laquelle l’activité cérébrale est la plus intense, presque aussi intense qu’en période d’éveil. Elle est donc propice à l’apparition de songes agités. Un cauchemar peut aussi être accompagné de sueurs, d’une augmentation du rythme cardiaque, ou encore de paroles, gestes et cris.


On considère que les premières formes de mauvais rêves apparaissent
vers l’âge des 12-18 mois de la vie d’un enfant. À mesure que l'enfant grandit, son imaginaire se développe et ses rêves, qu’ils soient beaux ou mauvais, deviennent plus complexes lors de ses nuits. Il est tout à fait normal pour un enfant de faire des mauvais rêves, rien d’inquiétant à cela ! Ces derniers sont très fréquents chez les jeunes enfants, ils sont même nécessaires dans leur développement car ils leur servent d’exutoires de moments vécus dans leur journée. Entre l'âge de trois et six ans, de 10 à 50 % des enfants font des cauchemars de manière occasionnelle. Ces mauvais rêves peuvent notamment devenir plus nombreux pendant une étape marquante de la vie de l’enfant (décès, séparation, déménagement, arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, etc.).


Cauchemars et terreurs nocturnes : quelles différences ?


Les terreurs nocturnes correspondent à des troubles du sommeil chez l’enfant. À la différence d’un cauchemar qui apparaît généralement pendant la dernière phase du cycle du sommeil (vers 3h du matin par exemple), les terreurs nocturnes se manifestent plutôt en début de nuit ou lors d'une longue sieste, environ une à trois heures après le coucher de l’enfant. Les terreurs nocturnes sont liées à la maturation du sommeil, à la mise en place des phases de sommeil et à l’installation des rythmes veille/sommeil chez l’enfant. Lors d’une terreur nocturne, bébé s’agite, il peut aussi se mettre à sangloter, crier ou se redresser dans son lit. Contrairement à un cauchemar, l’enfant n’est pas conscient de son état et ne se réveille pas, il n’en aura d’ailleurs aucun souvenir.


Bébé fait un cauchemar, comment réagir ?


Lorsque bébé se réveille après un cauchemar,
la présence des parents ou d’un(e) professionnel(le) de la Petite Enfance se révèle indispensable pour l’apaiser et évacuer sa peur. Dans ce cas, il est important de parler quelques minutes à bébé d’une voix rassurante, de lui montrer que tout va bien, que vous restez à ses côtés pour le protéger. Cette phase de réassurance peut se faire en prenant bébé dans ses bras. Vous pouvez aussi allumer la lumière (à faible intensité) pour prouver à bébé que les monstres n’existent pas et qu’il est en sécurité dans sa chambre. 


Avant d’aller se coucher,
veillez à ne pas exposer bébé à des images brutales ou violentes (téléphone, télévision, dessins animés) qui l’accompagneront dans sa tête et représenteront une source supplémentaire de perturbation de ses rêves. 


Lorsque les cauchemars sont trop fréquents et qu’ils nuisent à un sommeil réparateur de l’enfant, et altère son rythme de journée,
il est important d’en parler à un expert (médecin, pédiatre). Il y a peut-être une cause un peu plus sérieuse sur laquelle se pencher.

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